Synopsis et détails

Après avoir retrouvé le corps d’un innocent, un Marshall solitaire arrive en ville afin d’anéantir la criminalité et la corruption. En ville, il découvre rapidement que de nombreuses activités illégales s’y déroulent. Une fois les coupables trouvés, Wade Grayling mettra tout en oeuvre pour que ces derniers ne s’en sortent pas indemnes.

The Mountie

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Le western est un genre qui eut de beaux jours jadis. entre un John Wayne charismatique ou un Kirk Douglas ironique, on avait de quoi faire. Puis vint Leone qui accoucha de chefs d'oeuvres et le western spaghetti de redistribuer les cartes. De grands noms ont offert d'excellents films à toutes les époques, jusqu'à aujourd'hui d'ailleurs. Lawman n'est pas de la trempe d'un 7 Mercenaires ou d'un Rio Bravo mais il possède des atouts sous son stetson, à condition d'accepter sa lente narration, son scénario linéaire et. son manque d'ambition.

Un shérif de la police montée canadienne arpente les terres du Yukon. Son chemin croise celui d'une petite communauté qui subsiste tant bien que mal dans ces contrées austères. Bientôt, il découvre qu'un trafic d'opium permet à ces gens de gagner de l'argent.

Première qualité du métrage. son esthétisme. Le cinéaste Wyeth Clarkson filme en scope et il filme bien. La photographie est excellente, certains plans ont une composition délicate et sereine. Visuellement, il s'applique. Ensuite, son histoire joue plus la simplicité que sur le m'as-tu-vu. Fuyez cette production si vous cherchez de l'action, Clarkson veut donner l'illusion du réalisme sans s'égarer dans le mouvement perpétuel. C'est lent, très lent. Ainsi, et malheureusement, il conçoit son oeuvre comme un artisan sincère mais peu enclin aux morceaux de bravoure. En outre, bien que réaliste, la bobine nous offre un héros (sympathique) qui ne l'est pas beaucoup. Il n'est qu'à voir son penchant naturel à éviter les balles. surréaliste. En outre, si la psychologie est un peu creusée, elle demeure à de trop nombreux moments incomplète (Jessica Paré par exemple, belle comme le jour mais pas assez travaillée). Lawman n'est pas incontournable, cependant son esthétisme parle en sa faveur. 2,5/5

Hcar1; Si seulement toutes les critiques pouvaient ĂŞtres aussi constructives que les vĂ´tres.